La Commission nationale chinoise de la santé a publié une version révisée des directives sur le don de sang, permettant aux contacts étroits, aux contacts étroits secondaires d'infections au COVID-19 ainsi qu’aux patients guéris du COVID-19 de donner du sang.
Plusieurs endroits à travers le pays, dont les provinces du Jiangsu, du Jiangxi et du Shandong (est de la Chine), Kunming dans la province du Yunnan (sud-ouest de la Chine) et Changchun dans la province du Jilin (nord-est), souffrent d’une pénurie de sang.
Cette pénurie de sang est principalement due aux conditions pour pouvoir donner son sang, notamment avec les spécificités liées à la Covid-19. En effet, il était jusqu'à cette nouvelle directive, impossible de donner son sang si la personne avait été en contact étroit avec le virus.
Mais du fait qu'aucune transmission de COVID-19 par transfusion sanguine n’a été signalée dans le monde, la commission nationale chinoise de la santé a décidé de faire évoluer les critères du don de sang, afin de permettre à plus de personnes de donner son sang.
Ces nouvelles directives ont supprimé l’exigence selon laquelle les contacts étroits et les contacts étroits secondaires d’infections au COVID-19, ainsi que les personnes qui se sont rendues dans des zones à risque ne doivent pas donner de sang.
De plus, les personnes infectées par le COVID-19 (à l’exception des cas graves et critiques) peuvent donner du sang sept jours après leur dernier résultat positif de test d’acide nucléique ou de test d’antigène. Les patients atteints de maladies graves ou critiques peuvent donner du sang six mois après leur rétablissement.
Cependant, afin d’assurer la sécurité, les donneurs de sang doivent signaler dans les 48 heures leur infection par le COVID-19.