Au Puy-en-Velay, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, l'Etablissement Français du Sang (EFS) a décidé d'enlever définitivement les machines qui permettaient de collecter du plasma, de son site de prélèvements.
Le 25 janvier dernier, l'EFS a transféré les deux machines d'aphérèse plasmatique du Puy-en-velay à Grenoble. De ce fait, les donneurs de sang n'auront plus la possibilité de réaliser un don de plasma sur ce site. Les donneurs sont donc invités à aller à Saint-Etienne pour ce type de don.
Du fait de leur utilisation seulement trois à quatre demi-journées par semaine au Puy, l'EFS a préféré les mettres à disposition de la Maison du don de Grenoble. Ces machines seront dorénavant utilisées tous les jours.
« Les machines seront optimisées là-bas, site rattaché à l’EFS Auvergne-Loire, car on a des besoins importants en plasma actuellement. » explique le Docteur Rachelle CONDUCTIER, responsable de l'EFS en Puy-en-Velay. « Cela n’a pas d’incidence sur les besoins dans le département car on fonctionne à l’échelle régionale, voire nationale, quand les dons sont déficitaires. »
Au Laboratoire Français du fractionnement et des biotechnologies, ces plasmas permettent de fabriquer des médicaments dérivés du plasma : par exemple de l’albumine, qui sert en réanimation, les facteurs de coagulation pour traiter l’hémophilie, ou encore les immunoglobulines, des anticorps qui aident les personnes immunodéprimées à combattre les infections…