Suite à l’attentat à Gao, qui a eu lieu le mercredi 18 janvier au Mali, le président de l'association "cri de cœur", Almahady Cissé, a tiré la sonnette d'alarme sur le manque de dons de sang à l'hôpital de Gao, pour assurer les besoins des victimes.
La semaine dernière, le Mali a été touché par un attentat suicide au camp militaire à Gao, situé au nord du Mali. Un véhicule a pénétré dans le camp, écrasant ceux qui se trouvaient sur son chemin, avant d’exploser.
Le camp abritait 600 combattants appartenant à la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg) et des groupes armés pro-gouvernementaux, qui ont signé en juin 2015 l’accord de paix au Mali. Le bilan de l'attentat est lourd, car près de 77 morts et une centaine de blessés ont été dénombrés. Cet attentat a été revendiqué par le groupe islamiste Al-Mourabitoune, rallié à Al-Qaida au Maghreb islamique.
Face à ces blessés, un appel a été lance sur sa page facebook par l'assoiciation "Cri de Coeur", après avoir constaté une pénurie importante des dons de sang à l'hôpital de Gao, où les patients doivent être transfusés.
En coordination avec notre antenne de Gao, l'association a organisé une opération de DON DE SANG… afin de prélever rapidement les dons de sang manquants, et ainsi pouvoir sauver le maximum de patients blessés lors de l'attentat.