Au Maroc, les centres de transfusions sanguines ont été évalués par les parlementaires et une série de recommandations destinées à réorganiser le système national de transfusion sanguine a été réalisée.
Afin d'améliorer le système transfusionnel actuel et ainsi réduire les périodes de pénurie de dons du sang, l'instance législative a finalisé un rapport qui expose les principales problématiques des centres de transfusion et détermine des solutions.
L’état des lieux, établi par les parlementaires, montre que le cadre réglementaire se doit d’être renforcé, essentiellement pour ce qui est du dispositif relatif à l’utilisation du sang, afin d'assurer la sécurité transfusionnelle des patients.
L'une des pistes d’amélioration est de définir une politique nationale cohérente en matière de transfusion sanguine, en concertation avec toutes les parties prenantes, et de promouvoir la transfusion sanguine sur l’ensemble du territoire national. Il s’agit en effet, d’encourager le don du sang pour reconstituer les stocks.
Les parlementaires dénoncent également le manque d'effectif. Ce déficit en ressources humaines (plus de 200 fonctionnaires) pèse lourdement sur le rendement des centres, essentiellement en termes de médecins et de techniciens. La formation du personnel doit également être revue.