Le service de Qualification Biologique du Don (QBD) doit s'appuyer sur l'informatique et l'automatisation des analyses afin de garantir la sécurité des produits sanguins labiles pour les receveurs. L'efficacité de ces deux équipements permet également d'avoir des produits rapidement, par rapport à la quantité d'analyses à réaliser chaque jour.
Informatisation de la QBD
Le service de QBD utilise un logiciel spécifique à ses activités de qualification. Ce logiciel permet de croiser les résultats des différents automates aux algorithmes de validation des produits sanguins labiles (PSL) conformes à la réglementation en vigueur.
Ce logiciel communique de façon bidirectionnelle avec le logiciel médicotechnique, dans lequel sont gérés les donneurs, les dons et les PSL présents dans les autres processus transfusionnels (Prélèvement, Préparation, Immuno-hématologie, Distribution). Il va donc récupérer les analyses à réaliser pour un don, les données antérieures du donneur et les données de l'entretien prédon. Il va également récupérer les résultats des analyses réalisées sur les automates, des réactifs et toutes les anomalies pouvant s'être produites durant les différentes étapes de la qualification des produits.
Avec toutes ces données, le logiciel va utiliser des algorithmes afin de définir si le produit provenant du donneur peut être ou non transfusé. Cette décision est transférée dans le logiciel médicotechnique permettant ainsi à la préparation d'étiqueter les produits et de les mettre à la disposition des malades.
Automatisation de la QBD
Le service de QBD a dû se doter d'automates très performants, tant au niveau du rythme de travail qu'en terme de sécurisation des analyses. En effet, le nombre d'analyses à réaliser, les exigences des malades à avoir les produits sanguins labiles rapidement et les produits à faible conservation (concentré de plaquettes), ont conduit ce service à avoir les automates les plus performants sur le marché.
En plus des cadences soutenues pour ces automates (environ 2500 analyses par jour), ils doivent également permettre de garantir des analyses très fiables, avec notamment des contrôles de distribution et d'échantillons durant tout le déroulement des analyses, afin d'éviter des erreurs d'analyses pouvant ainsi conduire à un risque pour le receveur.