L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a annoncé le jeudi 30 avril dernier, avoir autorisé la transfusion de plasmas de malades guéris, sous certaines conditions, pour soigner des patients gravement atteints par le Covid-19.
Depuis le 7 avril, la transfusion de plasmas de convalescents au COVID-19 avait été mise en place en France, dans le cadre d'un essai clinique, sous l’égide de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), l’Etablissement français du sang (EFS) et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
L'etude clinique en cours a pour but de déterminer si la transfusion du plasma de personnes convalescentes au covid-19 permettrait d'améliorer la santé des patients atteints de la forme grave de la maladie.
A ce stade, les resultats de cette étude ne sont pas encore connus, mais l'ANSM précise que certaines données montrent que le plasma de personnes ayant été malades du Covid-19 contient des anticorps actifs contre le virus.
Compte tenu de la gravité potentielle de la maladie Covid-19 et afin d’augmenter les chances de survie des patients présentant une forme sévère, l’ANSM a décidé d'autoriser la transfusion, à titre exceptionnel et temporaire, du plasma de personnes convalescentes, en dehors des essais cliniques.
Le but de cette autorisation est de permettre aux patients ne pouvant pas entrer dans les essais cliniques de bénéficier tout de même de ce traitement. Cette décision est accompagnée par un protocole d’utilisation thérapeutique (PUT) pour les équipes soignantes qui voudront utiliser cette possibilité thérapeutique.