Alors que la deuxième vague de COVID-19 entraîne une diminution des dons de sang en Inde, les patients atteints de thalassémie ont de très grandes difficultés pour bénéficier de transfusions sanguines.
L'absence de poches de sang à cause de la crise sanitaire a de graves conséquences sur la santé de la population, notamment pour les thalassémiques qui nécessitent des transfusions de sang régulières du fait de leur pathologie.
A cause de cette pénurie, certains patients atteignent des taux d'hémoglobine très bas, affectant considérablement leur santé et leur capacité à vivre "normalement". La Fondation Boond Thalassemia, qui vient en aide aux parents pour trouver des donneurs de sang, a lancé l'alerte auprès de la population, afin de les inciter à donner.
En partenariat avec la banque de sang Shree Jalaram Blood Banck, elle organise des collectes de sang pour réduire les pénuries de sang et ainsi réduire l'impact de la thalassémie par l'assurance de transfusions régulières.
Cette forte pénurie est la conséquence, d'une part de la période de ramadan qui a fortement impacté les stocks du sang, mais également des mesures gouvernementales. En effet, il a été décidé que le don de sang était impossible pendant 14 jours après avoir été vacciné.