Depuis de nombreux mois, les scientifiques de tous les pays cherchent un traitement pour lutter contre la pandémie au coronavirus et tentent de mettre en évidence l'efficacité de la transfusion de plasmas convalescents.
Actuellement, les Etats-Unis sont le pays qui a décidé de réaliser des transfusions de plasmas convalescents à l'ensemble des patients en état grave, du fait de l'absence de traitement à ce jour, ou de vaccin pouvant réduire cette pandémie.
Alors que le président américain Donald Trump réalise la promotion de ce traitement et souhaite le développer dans son pays, dans le même temps, l’agence américaine du médicament a rappelé qu’il n’existait pas, pour l’heure, de preuve formelle que l’utilisation de ce plasma était efficace.
"Il y a quelques essais cliniques qui sont terminés : certains montrent que nous avons un bénéfice sur la mortalité, mais d’autres indiquent qu’il n’y a pas de bénéfice", assure l’infectiologue Karine Lacombe, qui mène des études sur le sujet, à BFMTV. "En l’état actuel des choses, je considère que nous n’avons pas encore de données assez solides sur l’efficacité du plasma chez les personnes infectées. Il est beaucoup trop tôt pour dire que le plasma est efficace et que c’est le traitement miracle."
Le seul point confirmé de ce traitement est qu'il ne présente pas de risque pour les patients. En effet, une étude de l'hôpital Mayo Clinic (Etats-Unis) a mis en évidence que la transfusion des plasmas convalescents a des taux extrêmement bas d’effets secondaires connus.